Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: UNICANCER
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude NISCAHN : étude de phase 2 évaluant le nivolumab chez des patients ayant un carcinome des glandes salivaires en rechute et/ou métastatique de la tête et du cou. [essai clos aux inclusions] Le cancer des glandes salivaires est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’une des glandes salivaires. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps et former des « métastases ». La prise en charge de ce cancer peur se faire par intervention chirurgicale (pour retirer les cellules cancéreuses), chimiothérapie (prise de médicaments anticancéreux) ou radiothérapie (envoi de rayons détruisant les cellules cancéreuses). De nouvelles stratégies thérapeutiques, telles que l’immunothérapie, apparaissent pour traiter ce type de cancer. Elle consiste à administrer des médicaments qui vont stimuler le système immunitaire pour qu’il puisse se défendre face aux cellules cancéreuses. Le nivolumab, médicament d’immunothérapie, a démontré son efficacité dans d’autres indications (traitement des mélanomes, cancers pulmonaires, cancers du rein). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du nivolumab chez des patients ayant un cancer des glandes salivaires en rechute ou au stade métastatique. Les patients recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse pendant 1h. Ce traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance, jusqu’à 1 an de traitement. Une évaluation tumorale par imagerie par résonnance magnétique (IRM) ou scanner sera effectuée toutes les 8 semaines. En cas de progression de la maladie lors de cette période, si le patient est cliniquement stable, il pourra poursuivre le traitement par nivolumab, sinon le traitement sera interrompu. A la fin de l’année de traitement, une évaluation tumorale par IRM ou scanner sera effectuée. - En cas de progression, les patients recevront de nouveau le traitement par nivolumab et une évaluation tumorale sera réalisée toutes les 8 semaines. S’ils progressent, le traitement sera arrêté et les patients seront suivis pendant 1 an, sinon ils poursuivront le traitement pendant 1 an puis seront suivis pendant 1 an. - En cas de non-progression, les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 2 ans. En cas de récidive dans les 2 ans, les patients pourront redémarrer le traitement par nivolumab pendant 1 an. Des prélèvements sanguins seront effectués avant le début du traitement, toutes les 2 semaines et en fin de traitement. Une étude optionnelle additionnelle sera réalisée et des échantillons de tumeurs seront collectés à partir d’une biopsie tumorale 2 mois après l’initiation du traitement et en fin de traitement. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie toutes les 2 cures et en fin de traitement.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude UC-0160/1717 : étude de phase 3, évaluant l'efficacité de l'atézolizumab mesurée par la survie sans récidive chez des patients ayant un cancer de la vessie non invasif à haut risque qui n'ont jamais reçu le BCG pour cette maladie. Le cancer de la vessie est le 7e cancer le plus fréquent en France, avec un âge moyen de 70 ans. Il touche les hommes dans plus de 80 % des cas. Le cancer de la vessie se développe à partir de l’épithélium urothélial. Dans 75 % des cas la tumeur est un carcinome urothélial localisé. Les causes du cancer de la vessie ne sont pas clairement définies. Néanmoins, certains facteurs de risque ont été identifiés comme le tabagisme, l’exposition à certains produits chimiques et à certains traitements et des infections parasitaires comme la bilharziose. La chirurgie consistant à une ablation de la tumeur suivie d’une chimiothérapie est préconisée comme traitement de référence. En cas de risque élevé de récidive ou de progression, un traitement par BCG associé à la chimiothérapie est recommandé. Le BCG est une immunothérapie contenant des bactéries peu virulentes qui vont stimuler le système immunitaires pour détruire les cellules cancéreuses. Le PD-L1 peut être exprimé sur les cellules tumorales et contribue à l'inhibition de la réponse immunitaire antitumorale. L'atézolizumab est un anticorps monoclonal qui se lie directement à PD-L1 et réactive la réponse immunitaire antitumorale sans induire de cytotoxicité cellulaire. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l'efficacité de l'atézolizumab mesurée par la survie sans récidive chez des patients ayant un cancer de la vessie non invasif à haut risque qui n'ont jamais reçu le BCG pour cette maladie. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1re étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du BCG seul 1 fois par semaine. Le traitement sera répété pendant 6 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du BCG 1 fois par semaine pendant 6 semaines associé à de l’atezolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 18 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du BCG seul 1 fois par semaine pendant 3 semaines successives à partir de la 13ème, 26ème et 52ème semaine. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du BCG 1 fois par semaine pendant 3 semaines successives à partir de la 13ème, 26ème et 52ème semaine, associé à de l’atezolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 18 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions